Tu l’as sûrement déjà pensé un jour :
« J’aurais besoin de quatre bras… peut-être même huit. »
Entre le repas à préparer, le mail à répondre, les devoirs à superviser, le linge à plier et le rendez-vous chez le pédiatre à ne pas oublier, tu cours, tu penses, tu fais. Et tu recommences. Tous les jours.
Et si, sans le savoir, on était toutes un peu Shiva, cette figure divine capable de faire mille choses à la fois ? Une métaphore qui fait du bien… mais qui dit aussi beaucoup sur la charge mentale des mamans.
Shiva, la divinité multitâche… comme nous ?
Dans la tradition hindoue, Shiva est un dieu à plusieurs bras. Il incarne la puissance, l’équilibre, la capacité à créer et à transformer. À lui seul, il maintient un ordre sacré dans le chaos du monde. Chacun de ses bras fait quelque chose de vital. Il protège, organise, bénit, détruit parfois pour mieux reconstruire.
Quand on y pense, c’est un peu ce qu’on fait nous aussi, chaque jour, dans notre quotidien de mère, de femme, de pilier silencieux de la maison.
- Un bras pour faire le dîner, l’autre pour envoyer un message à la maîtresse.
- Un bras pour consoler un chagrin d’enfant, l’autre pour gérer le budget.
- Un bras pour préparer une présentation pro, l’autre pour penser à racheter du dentifrice.
Et tout ça sans vraiment y réfléchir. Parce qu’on a appris à penser pour tout le monde, à anticiper, à porter… même quand on n’en peut plus.
La charge mentale : ces bras qu’on ne voit pas
On parle beaucoup de « charge mentale » ces dernières années. Ce mot met enfin un nom sur tout ce que les mamans (et souvent elles seules) portent dans leur tête. Ce n’est pas juste une histoire de « faire », c’est aussi « penser à faire ». Penser pour les autres. Gérer dans l’ombre.
C’est cette sensation d’avoir toujours une to-do-list invisible qui tourne dans ta tête, même quand tu es censée te reposer.
C’est ce moment où tu t’écroules dans le canapé, mais tu penses déjà au repas du lendemain, au mot à signer pour l’école, aux vaccins à prendre, au rendez-vous chez le dentiste, au cadeau d’anniversaire à acheter pour samedi.
Et si Shiva avait besoin de faire une pause, lui aussi ?
Dans les représentations de Shiva, il y a un détail qu’on oublie souvent : quand il ne combat pas le chaos, il médite.
Il ferme les yeux. Il se recentre. Il s’extrait du monde pour se reconnecter à lui-même.
Et si c’était ça, notre rappel à nous aussi ?
👉 Que même une mère ultra-efficace a besoin de repos.
👉 Que l’efficacité ne doit pas remplacer l’écoute de soi.
👉 Que l’on peut être une femme engagée pour sa famille sans s’oublier.
C’est quoi, être une Shiva moderne ?
C’est savoir jongler, oui. Mais aussi savoir dire stop.
C’est porter les autres, mais parfois demander à être portée.
C’est organiser la vie de famille, tout en s’organisant du temps pour soi.
Parce qu’au fond, tu n’as pas besoin de huit bras.
Tu as besoin qu’on t’en libère deux.
Ceux que tu pourrais enfin poser. Pour respirer. Lire. Danser. Dormir. Ne rien faire.
Juste être. Toi.
Et si on arrêtait de tout porter seules ?
On n’est pas nées pour être Shiva. On l’est devenues, un peu malgré nous.
Par amour, par nécessité, par automatisme.
Mais on a aussi le droit de redevenir une femme entière avec ses limites, ses besoins, ses silences.
Alors à toutes les mères multitâches, surchargées, fatiguées, admirables :
Prenez une pause. Demandez de l’aide. Ralentissez.
Et si personne ne vous le propose, accordez-la-vous vous-même.
Parce que vos bras invisibles ne sont pas des superpouvoirs.
Ce sont des appels à l’équilibre.
🧡 Et toi, combien de bras te faudrait-il en ce moment ?
Dis-moi en commentaire, ou partage cet article avec une maman Shiva de ton entourage. Elle se reconnaîtra sûrement.
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