Bastia corse

Le premier week-end de mai, je suis partie en Corse, en compagnie d’autres blogueuses, découvrir Bastia et la vallée de l’Asco, la Balagne, de l’Ile Rousse à Calvi, .

Le jeudi soir, je suis arrivée en gare de Toulon et cela m’a fait tout drôle de revenir après tout ce temps…  Je connais bien Toulon puisque j’y ai fait 3 ans d’études, j’étais sur le campus de La Garde. C’est là que j’ai rencontré mon homme et mes amis, que j’ai pour la plupart retrouvés à Lyon.
C’est une des plus belles périodes de ma vie et forcément, en arrivant à la gare et en allant sur le port de Toulon, la nostalgie de cette belle époque s’est emparée de moi… Et la conscience du temps qui passe… 10 ans déjà…

Une traversée de nuit en ferry avec Corsica Ferries : Toulon – Bastia

Après avoir marché une vingtaine de minutes jusqu’au port de Toulon, nous avons embarqué sur le bateau de Corsica Ferries.
Après avoir déposé nos bagages dans nos cabines respectives, nous avons pris un petit apéro au bar pour faire plus ample connaissance puis nous avons dîné au restaurant.
Nous avons discuté autour d’un dernier verre au bar, j’ai pris un amaretto qui m’a permis de bien dormir ! J’avais aussi pris un cachet pour le mal des transports ;)

Traversée en ferry Corse au départ de Toulon

Le réveil a été difficile puisque la nuit a été courte, à 6h30 nous étions dans la cabine de pilotage (je ne sais pas vraiment si ça s’appelle comme ça !), pour voir notre arrivée dans le port de Bastia. Le commandant du port de Bastia est monté sur le ferry afin d’assister l’équipage pour l’entrée et la manoeuvre dans le port. Ça se fait dans tous les ports et j’avais vu ça aussi dans Thalassa.
La lumière du lever du jour sur Bastia était splendide, arriver en bateau dans une ville a un côté magique mais ça l’est encore plus au petit matin ! J’avais eu la même impression quand j’étais partie en ferry à jusqu’à Tanger, au Maroc, il y a quelques années.

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Découvrir Bastia au petit matin…

Nous avons débarqué rapidement du ferry et nous sommes allées petit déjeuner à l’Hôtel des Gouverneurs, un bel hôtel 4 étoiles qui vient d’ouvrir, près de la citadelle.
Après avoir repris des forces, nous avons fait un petit tour à l’église Sainte-Croix, puis nous sommes redescendus vers le port de plaisance, en passant par la rue du Bastion et la rue du Pontteto, dont le quartier est en pleine réhabilitation.
Bastia et ses petites ruelles paisibles, son linge étendu aux fenêtres, ses madones aux coins des rues ou en haut des immeubles, m’ont tout de suite fait penser à l’Italie.
Ça vaut le coup de faire la visite guidée sur le thème des « Légendines » pour mieux comprendre l’histoire et l’architecture de Bastia mais surtout pour assister au concert privé de chants polyphoniques corses… Et n’oubliez pas de vous arrêter chez Mireille pour goûter aux canestrelli !

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Les chants polyphoniques corses, le cantu in paghjella

Le moment le plus marquant de ce court séjour en Corse a été le concert privé de chants corses, auquel j’ai assisté dans une petite église. Le groupe Voce m’a littéralement transpercé le coeur et l’âme et je n’ai pu retenir mes larmes. Leur interprétation a cappella, du chant « Lettera a mamma« , m’a bouleversée. C’était pur, magnifique, émouvant. Je n’ai pas pu dire à ces 3 hommes avec des mots, combien ils m’avaient touchée mais je crois que mes larmes leur ont fait comprendre…
Les oscillations à consonances arabes dans les voix me plaisent beaucoup, je trouve que c’est très mélodieux. J’aimais d’ailleurs beaucoup écouter l’appel à la prière des muezzins quand je vivais au Maroc.

Les chanteurs nous ont expliqué que le chant est viscéral pour les corses, qu’ils apprennent quand ils sont enfants. Il n’y a aucune partition, les chants sont transmis de génération en génération. Le cantu in paghjella a été inscrit en 2009, au patrimoine culturel immatériel de l’humanité pour sauvegarder cette tradition orale insulaire.

Après les avoir entendu, c’est clair que les corses ont le chant dans le sang, ils chantent avec leur coeur et leurs tripes. Ils sont assez croyants et les chants accompagnement les familles aussi bien dans la joie que dans la peine, pour les mariages et les enterrements.
J’ai trouvé leur interprétation et leurs chants si beaux, que j’aimerais qu’ils chantent pour moi quand je ne serai plus là…

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Tyrotrekking dans la vallée de l’Asco

Après ce shot d’émotions, nous sommes partis au coeur de la vallée de l’Asco pour un « spuntinu », un casse-croûte corse composé de fromages et charcuteries, un peu trop forts à mon goût. J’ai goûté la tarte aux herbes et au fameux brocciu. J’ai bien aimé, ce n’est pas trop fort mais c’est assez consistant pour la fin du repas… Ça doit être top à intégrer dans des tartes et des gâteaux.
Spuntinu corse

Cette première journée en Corse a été forte en émotions puisqu’après avoir été touchée en plein coeur par le cantu in paghjella, j’ai essayé pour la première fois le tyrotrekking.
Je n’étais vraiment pas sûre de le faire, j’attendais de voir en haut… Après que le guide Fabrice nous ait équipés d’harnais et de casques, et expliqué les consignes de sécurité; nous sommes montés jusqu’à la première tyrolienne.
Le stress et la peur ont été décuplés quand j’ai aperçu cette lonnnngue tyrolienne au-dessus du vide… Prise de panique, j’ai fait demi-tour… Je n’aime pas le vide, être suspendue dans le vide, je n’aime pas les manèges, ma première expérience en escalade n’est pas un bon souvenir, mes jambes tremblaient, quand j’ai essayé du parapente, j’avais le mal de l’air et je me suis éclatée les genoux en atterrissant.
J’aime bien essayer différents sports et activités mais être dans le vide, me jeter dans le vide ou la peur de tomber dans le vide me paralyse.
Et je n’aime pas faire quelque chose que je ne sens pas… Et pourtant, j’ai sauté dans le vide à la dernière tyrolienne, car je me suis dit que ce serait peut-être la seule occasion que j’aurais de le faire. Et qu’au fond de moi, c’était aussi un petit défi pour sortir de ma zone de confort.
J’ai vraiment failli faire demi-tour, mes jambes tremblaient de peur, j’en avais les larmes aux yeux mais je me suis lancée et quelques secondes après, je glissais et je n’avais plus peur !
J’ai pleuré (encore !) quand je suis arrivée, la fatigue, la montée d’adrénaline, l’émotion, la joie, la fierté, tout ce petit cocktail a fait couler des larmes sur mon visage. Et j’étais si fière de l’avoir fait !

Tyrotrekking dans la vallée de l'Asco : In Terra CorsaTyrotrekking dans la vallée de l'Asco : In Terra CorsaTyrotrekking en Corse dans la vallée de l'Asco

Cela fait longtemps que je veux aller sur l’île de beauté et ce séjour m’a confortée dans l’idée d’y aller. J’aimerais bien y aller avec Noah et mon homme, plutôt hors saison, en road trip, pour découvrir la Corse du nord au sud. Je pense qu’on fera ça l’année prochaine en juin ou en septembre. ;)

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